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 Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah

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Admin & Humaine
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Crédits : DoH
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Race : Humaine
Métier/Occupations : Mannequin
Statut sentimental : En cours de téléchargement
Donna Holloway
Donna Holloway
MessageSujet: Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah   Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah EmptyLun 29 Aoû - 22:26


Your arms are my castle, your heart is my Sky
Elijah&Donna
 
Réveil plutôt difficile après l’énième visite de mon père. Non pas au sens propre, non, au sens figuré, comme à chaque fois que je ferme les yeux, comme à chaque fois que je respire, à chaque fois que j’ai l’impression de le voir.
Je n’ai jamais su ce que ma mère avait trouvé à mon père, je ne la connais pas, mais j’ai dans l’idée qu’elle n’ait jamais été comme lui, j’ai besoin de croire que je suis, tout de même, le fruit de l’amour, d’un vrai amour, pas juste une erreur de parcours. Etre plus qu'une chaise sans sans table. Etre une fleur sans un champ... Je veux être plus, car j’ai besoin d’avancer dans les meilleures conditions… L’idée même de ma naissance est un lourd fardeau, l’idée d’avoir grandi sans amour maternel ou paternel nous oblige à reconsidérer notre vie et j’avais dû le faire, trop souvent à mon gout. J’avais appris la discrétion pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas que mon père ne me repère chez nous. Combien de nuit avais-je passé à pleurer en silence en pansant mes plaies ? A me réveiller à l’hôpital en étant tenue au secret sur ce qu’il c’était réellement passé ? Combien de fois, je m’étais réfugiée, chez Martha en pleine nuit, en pleine journée, dans ses bras pour avoir un semblant d’attention, un semblant d’amour. Ses parents pensaient, à tort, que mon mal-être visible était dû à la mort de ma mère et aux manques de mes racines. Je leur avais fait promettre de ne rien dire de mon état mental à mon père… Prétextant une douleur que ça lui aurait procurée. Martha savait. Elle savait que si je leur avais demandé de promettre, c’était surtout pour me protéger. Elle gardait mes secrets, mes objets personnels dans un carton, à l'abri de tout, à l'abri de mon père. Mon père n’était en rien capable de ressentir des émotions mise à part de la colère, l’alcool aidant, il était devenu une épave mais il était au combien intelligent. Il avait réussi à duper tellement de gens avec cette voix mielleuse et son attitude de faux gentleman. Je savais la vérité, j’étais la gardienne de ce mal et j’avais interdiction de le dire. Je savais, j’en été convaincus, qu’un jour il arriverait à me retrouver et me tuerais d’avoir fuis. Ma fuite n’était qu’éphémère. Je ne vieillirais pas, je vais mourir jeune, il m’a mis cette idée en place, ancré bien profondément dans ma tête que je n’arrivais pas à savourer chaque merveilleux instant qui m’était donné de vivre depuis que j’étais arrivée à Mystic Falls. Comment pouvais-je profiter d’instants magiques alors que mon père était l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête, pouvant tomber à n’importe quel instant. Comment peut-on vivre parfaitement alors que l’on manque cruellement d’amour, que l’on n’a aucune idée de comment aimer quelqu’un, que l’on ne sait pas se faire aimer non plus. Dans les bras de Damon, j’étais anxieuse, parce que j’avais peur de faire une bêtise et que l’on m’enlève le peu de personnes que j’avais autour de moi.
Pourtant, j’en avais connu de parfait, comme mes retrouvailles avec Damon et ces instants où, à chaque fois, il s’est trouvé les mots pour calmer mes nerfs qui ne sont qu’une bombe à retardement. Et Elijah… Devrais-je vraiment dire à quel point chaque seconde passée en sa compagnie me procure un bien intense ? Chaque sourire, débat, discussions, chaque élan de confiance qu’il avait à mon égard ravissait un cœur pourtant éteint depuis longtemps. Pourtant, une seule ombre au tableau et je pense qu’aucun des deux protagonistes n’imagine le mal que cela me fait, mais Damon et Elijah qui ne peuvent se supporter, alors que moi, entre les deux, je les apprécie. J’aurais aimé, pour la première fois que je tisse des liens avoir des personnes avec qui je peux parler de tout, pas que je doive me taire sur certaines choses. Elijah m’avait mis le doute quant à mon emménagement chez Damon. Il ne l’avait pas crée, le doute était déjà bien présent, mais il n’avait qu’accentuer mon désarroi. Au fond de moi, je savais qu’aucun des deux n’étaient mauvais, pourtant le simple fait qu’ils se détestent, où devrais-je dire, se haïssent était un réel problème. J’aurais voulu parler à Damon de ce qu’il se passait en moi vis-à-vis de l’historien, mais je savais que c’était peine perdu. J’aurais voulu parler à Elijah de ce que Damon avait fait pour moi, mais j’avais compris que je ne devais plus parler de lui, alors je m’étais fait violence.
Quelque chose avait changé en moi lorsque j’étais rentré chez moi, après cette visite dans le musée Mikaelson. Il y avait deux choses simultanément qui s’étaient passé. Un sentiment de peur intense avec l’appel de Smith, mais aussi quelque chose de plus profond, de plus fort lorsqu’il, mon bel historien, avait joué pour moi. A cet instant bien précis, mon cœur avait ressenti quelques choses d’étranges, quelque chose d’inconnu. Je voulais à tout prix occulté ce passage et ce qui en avait découlé parce qu’il ne fallait pas que je le revois, je ne voulais pas être cette personne brisée qui tente de se raccrocher à quelqu’un qui ne la regardera jamais. J’avais tout fait pour ne pas penser que si Elijah m’avait donné son numéro de téléphone c’était pour autre chose que le livre, pourtant, après chaque instant avec lui, j’avais un doute. J’avais ce doute à chaque fois qu’il posait ses yeux pour moi et que mon cœur loupait un battement. J’étais heureuse qu’il ne puisse pas entendre mon cœur lorsque j’étais avec lui, si c’était le cas, il devait savoir que je n’étais pas insensible à son charme. Je voulais lutter contre ça, je le voulais de toute ma force, mais ne dit-on pas que le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder ?
Le livre qu’il m’avait prêté trôné à côté de mon lit, le petit bout de papier avec son numéro à côté alors que ce dit numéro était déjà enregistrer dans mon téléphone. Cela faisait maintenant quelque jour que je ne l’avais pas vu et souvent j’avais eu envie de glisser mon doigt sur son prénom, comme une caresse indescente, d’entendre sa voix à l’autre bout et lui demander un rendez-vous, mais jamais je n’avais eu ce courage. Et s’il voulait son livre, qu’il venait dans l’idée de le récupérer et que je ne l’avais pas fini ? Mon cerveau vrillait de tant de doutes, de tant de question et jamais elles n’auraient de réponse, car jamais je n’oserais dire ou faire quelque chose. J’avais posé ma main sur la sienne et je l’avais dûment regretté après. Il n’avait pas relevé, comme s’il n’y avait rien eu, alors ça m’avait conforté dans l’idée que nous étions amis. Même cette amitié était étrange, alors plus avec lui n’était pas possible. De plus, trop instable dans ma tête, qu’avais-je à offrir à cet homme ? Il était bien trop parfait, avait eu une vie bien trop intéressante pour passer même un petit temps avec quelqu’un comme moi. Je m’étais ainsi résigner, tristement à ne plus penser à tout ça. Elijah serait une personne avait qui je pourrais parler de mon pays, quelqu’un qui connaissait nos us et coutumes et rien que pour ça, Elijah était important. Elijah avait cette connaissance étonnante au point même de connaitre une langue morte de mon pays, très peu utilisé encore à l’heure actuelle. Je l’avais apprise comme « code » avec mon amie Martha pour me protéger de mon père, pour parler sans qu’il ne comprenne et même si ça m’avait causé des soucis, ça m’avait permis d’être différente en sachant ce petit quelque chose de merveilleux qu’est la langue gaélique.
De l’une des fenêtres de mon appartement, j’ai accès aux terrasses, petit plus que ma nouvelle agence m’a octroyé en me prenant ce logement et, plaid sur le corps, une bonne tasse de thé, et je me plongeais à corps perdu dans la relecture de Dracula, sensible à la plume de Bram Stoker, sensible à cet ouvrage et surtout, j’avais un œil neuf sur cet ouvrage, dû à ces discussions avec l’historien à qui appartenait ce livre. A chaque fois que je lisais une partie de ce livre, je pensais à lui et chaque fois…Je souriais. J’avais hâte, profondément hâte de le retrouver, un jour et de discuter de mes nouvelles impressions avec lui. De le remercier, de m’avoir prêté cet ouvrage fabuleux, presque une édition originale et je me plaisais à redécouvrir ses mots et ses passages dans une ambiance totalement différente. Mon cerveau n’était pas d’accord que je veuille à ce point le revoir, mais qu’y pouvais-je réellement ?
Même si je ne le voyais peu, j’envoyais des messages à Damon, j’avais besoin de lui parler, même si je n’arrivais pas à le voir. Il acceptait, il semblait comprendre. Damon semblait ne jamais rien me reprocher et ce, malgré les nombreuses fois où je finissais dans ses bras, pleurant à chaudes larmes. Damon était définitivement un pilier, une personne sur qui je pouvais compter et si j’en venais à en douter, le bracelet trônant à mon poignet était là pour me rappeler son amitié, sa présence et ses promesses. J’avais besoin de ses promesses, j’avais besoin d’avancer en étant rassuré et Damon, qui savait tout, était cette personne qui me forçait à me lever. Je voulais qu’un jour, je n’ai plus à pleurer de tristesse, mais de joie parce que j’aurais réussi à vaincre mes peurs.
La nuit qui a suivi ma rencontre avec Elijah, ça ne fut pas Dracula, comme la petite plaisanterie qu’il avait énoncé, mais bien Smith et mon père. Je voyais Smith, mort, mon père en sang, au-dessus du corps. Mon père se rapprochant finalement de moi, les poings en sang, me promettant d’être la suivante. « Tu ne seras pas protégée indéfiniment ». Ces mots douloureux à entendre et pourtant si vrai. Damon ne pourrait jamais me protéger totalement, il y aurait un moment où, je ne pourrais pas, où il ne sera pas là et mon père frappera à cet instant. Instant où…il arrivera à me tuer. Réveillez en sursaut, je n’avais pas réussi à me rendormir, la journée passa rapidement, comme les autres. C’était une routine ennuyante, mais je m’y faisais. Une chose me changeait et pas des moindres, j’avais entamé des recherches sur les origines de la ville. J’avais suivi les conseils de Damon et je m’étais rendu à la mairie où expliquant la situation, mon arrivée ici et ce que j’avais entendu, je voulais en savoir plus sur une ville au passé mystérieux. J’avais aussi expliqué connaitre l’un des membres de la famille Salvatore et le regard sur moi devint quelque peu troubles. Avais-je dit une bêtise ? Pourtant, comme si ce nom était un passe-droit, on me laissa profiter des archives quand bon me semblerait en m’indiquant tout de même que certaines choses pouvaient être entreposé chez les familles ou plus simplement à la bibliothèque. C’est ainsi que j’avais passé les presque totalités de mes journées à réfléchir, à fouiner, à noter, à comprendre. Je savais que je m’étais dit ne plus vouloir le revoir, plus après lui avoir rendu son livre, mais le destin m’octroyait souvent des rencontres avec lui, de ce fait, je m’étais dit, que lors d’une future discussion, je pourrais montrer à Elijah que je me suis renseignée et réellement, ça m’intéresse.
Aujourd’hui, ça n’était pas une journée de recherche, mais une journée de travail. J’avais un premier shooting photo pour les modèles de Rebekah avait confectionné. Dans le parc, pour donner des photos pour jolie, avec cet environnement verdoyant de beauté. Aujourd’hui, c’était un shoot seul, sans partenaire, juste moi, avec le photographe, la maquilleuse et celui d’une grande aide pour m’aider à enfiler les tenues. Si au début j’étais tendu, la gentillesse de l’équipe m’avait donné confiance. Pourtant, quelque chose me faisait tiquer dans la manière de me regarder le photographe. Lors d’une pause, mon cœur loupa un battement.
- Tu es la petite amie d’Elijah ?
Interloquée, ma bouche s’entrouvrit et mon cœur s’emballa.
- Non, non ! Pas du tout ! On est juste…amis.
- C’est cela, oui. Ca n’est pas ce que j’ai vu lors de leur fameux gala.
- On a juste dansé…
- Vos regards voulaient tout dire !
J’étais terriblement gênée que le rouge me monta aux joues. Il semblait mi- amusé, mi dangereux. Oui, dangereux. Son regard avait quelque chose qui me mit la pression presque aussitôt, pourtant, l’heure était à la reprise des photos et il s’avança vers moi, m’aidant pour les postures. Sa main se posa sur mon bras et, c’était encore plus étonnée, que je le vis faire un geste de recule, une grimace et un regard encore plus menaçant lorsqu’il toucha mon bracelet. Le même geste de recul qu’Elijah avait fait quelques jours plutôt. Les gens sont à ce point sensible avec cette matière ?
Après cet incident que j’avais décidé de ne pas relever, le photographe ne me parla plus, faisant son travail dans un silence de plomb et lors des pauses. Pourtant, à chaque photo, je voyais son regard posé sur mon bracelet, comme s’il l’intéressait, ce qui eut le don de me mettre très mal à l’aise.
- C’est une très jolie breloque. Qui te l’a offert ? Un Mikaelson ?
- Non, c’est un ami…
Je n’aimais pas parler de moi encore moins de quelque chose d’aussi privé que ce bracelet. Il s’approcha de moi, à la fin de la séance, il s’approcha de moi, ses doigts glissant sur mon épaule.
- Et si tu enlevais ce bracelet pour me le montrer ?
- Non, j’ai fait une promesse, je ne peux pas l’enlever.
Il se rapprocha de moi puis, se redressa pour regarder derrière nous. Il se tourna, me faisant ainsi dos pour fixer un coin où après un regard de ma part, je ne vis rien de spécial. Il me regarda de haut en bas avant de partir finalement, sans un au revoir, sans rien. Je restais bloqué sur ses paroles. « Petite-amie d’Elijah » ? « Vos regards… » ? Et si… J’avais, instinctivement secoué la tête pour faire partir cette idée de ma tête. Non, ça ne se passerait jamais comme ça. L’idée d’un rapprochement avec Elijah avait fait battre un peu plus mon cœur, me donnant plus de couleur et un sourire un peu plus doux, un peu plus vrai, un peu plus franc. Un sourire que je n’avais pas forcément depuis le début du shoot ou depuis bien longtemps au final. On n’a pas le même sourire pour tout le monde et si Damon récolte mes larmes et mes sourires de remerciement, pour l’historien, c’est totalement différent, mais mettre un mot sur ça, je refuse. Je refuse de me morfondre pour une chose que j’aurais nommée. Je préfère rester dans le brouillard le plus fort pour ne pas tomber et m’écraser sur ce qui ne sera pas.
La shooting s’étant enfin fini, j’avais eu l’autorisation par Rebekah de prendre l’une des tenus que j’avais le plus préféré. J’avais jeté mon dévolu sur une joli robe blanche, une robe d’été, une robe fluide, une robe qui part un grand soleil refaisait encore plus ressortir la couleur de mes cheveux. J’avais rapporté mes affaires chez moi et j’avais décidé de partir marcher, voulant me vider la tête de ce qui me bloquait depuis quelques jours. Mes cauchemars étaient revenu et je savais que ça n’était dû qu’à une chose, une seule personne avait déclenché mes peurs sans qu’il s’en rende compte.
Après quelques minutes de marche dans la forêt, je m’arrêtais en face d’un bâtiment que je connaissais bien à présent et qui pour moi était synonyme de beaucoup de chose. La vieille maison abandonnée, la première rencontre avec Elijah, ce qui avait occasionné tout par la suite. Pourtant, je n’arrivais pas à sourire, mon cœur était las de supporter cette peur et anxieux de ce que je m’apprêtais à faire. J’avais réfléchi, jours et nuits à savoir si je devais ou non le rappeler. J’avais tellement peur de ce qu’il pourrait me dire, mais j’étais prête à assumer. Je vins alors m’asseoir lentement sur les marches, mon téléphone entre les mains, je captais du réseau étonnamment bien pour être au fond de la forêt. Mon cœur s’emballait, mes mains tremblaient et les larmes avaient remplis mes yeux, pourtant, je refusais de faire machine arrière. Lentement, je repris dans l’historique d’appel et la sonnerie rententit. Mon cœur loupa un battement avant de s’accelèrer puis de louper un autre battement lorsque la voix se mit à parler.
- Donna ?
- […]
- Donna, je sais que c’est toi, réponds !
- Salut Smith…
- Pourquoi tu appelles ?
- Je t’avais dit ne pas être disponible, alors je te rappelle…
- Depuis quand es-tu si distante avec moi ? Enfin, tu l’as toujours été, toujours en retrait, jamais heureuse.
- Je suis désolée Smith.
- Tu es désolée de quoi ? D’être partie sans même un au revoir ? De m’avoir brisé le cœur ? D’avoir anéanti nos deux ans de vie commune ?
- C’est plus compliqué que ça.
- C’est toujours compliqué avec toi ! Torturée de la vie qui refuse de faire confiance aux autres !
- Je suis désolée… Je te jure que ça n’est pas de ta faute.
- Oh mais je l’ai bien compris !  Ca a toujours été de TA faute à toi ! Tu es une gamine Donna !
- Smith, arrête ça je t’en prie.
- Alors dit moi la vérité ! Pourquoi tu es partie bon sang ?
- Je n’avais pas le choix…
- Ça suffit ! Arrête de trouver des excuses toutes faites !
- Je devais te protéger, je devais me protéger ! Je te jure que je n’avais pas le choix, mais en te laissant, je te donnais une chance de vivre tranquillement sans que ta vie ne soit en danger.
- En danger ? Et par qui ?!
- […]
- Tu n’as rien trouvé de mieux comme mensonge ?
- Je peux te jurer sur ce que j’ai de plus cher que ça n’est pas un mensonge. Nos vies étaient en danger et je suis partie pour te protéger. Que tu le crois ou non, c’est vrai.
- Tu n’as jamais été heureuse avec moi…
- Je n’ai jamais été heureuse tout court. C’est un privilège que je n’ai pas connu. Ces deux ans en ta compagnie m’ont été salvatrice. Sans toi, je ne sais pas ce que j’aurais fait…
- Alors reviens !
- Je ne peux pas Smith, c’est beaucoup plus compliqué que ça. Si je reviens, ta vie sera en danger et la mienne aussi…
Il avait raison de m’en vouloir, de me détester. Il avait raison de vouloir des explications, de vouloir savoir en quoi ma vie et la sienne, pourtant, je n’arrivais pas à lui dire. Comment pouvais-je lui dire que mon père me frappait depuis mon enfance, que j’avais dû le fuir lui et que, par la suite, j’avais dû fuir Smith à cause de lui ? C’était trop compliqué, trop dur… La discussion coupa court après ce moment. Il m’en voulait et je ne pouvais que comprendre, pourtant, je lui avais dit la vérité, pas l’entière vérité, mais je lui avais dit la vérité tout de même. Après qu’il m’eut raccrocher au nez, se mettant en colère de plus en plus contre moi, refusant de croire à ce que j’avais dit, je laissais tomber le téléphone sur le sol et je posais ma tête sur mes genoux, retenant difficilement mes larmes. Je serais mes mains, mes ongles s’enfonçant dans ma peau et même cette douleur n’étaient rien comparé à ce que je venais de vivre. Je ne supportais pas de l’avoir détruit, de lui avoir fait mal de cette manière. Etais-je devenu un monstre à cause de mon père ? Il avait fait de moi un déchet de l’humanité, une fille brisé. Il m’avait détruit avec tant de facilité que l’on peut détruire une tomate. Bon, je l’accorde la ressemblance n’est pas très frappante, mais que voulez-vous… Je passais mes bras autour de mes genoux, me resserrant un peu plus sur moi-même. Mon corps était pris de soubresaut tandis qu’il refusait de se laisser aller. Ne pas pleurer, ne pas pleurer, c’était ce que mon cerveau voulait, pas ce que mon corps réclamait. Cette bombe à retardement que je suis, qui risque d’exploser et de faire des dégâts. Et quel dégât ? La mort par exemple…Combien de fois avais-je pensé à mourir ? A briser les chaines de ma peur face à mon père, de perturber ses plans en mourant. Oui, le suicide n’est pas ce qu’il y a de plus reluisant, mais quand on est perdue et désespéré, il nous reste quoi ?
Cette fois, par contre, j’ai une solution, une aide, quelque chose ou plutôt quelqu’un qui est là, qui me comprends et qui peut me retenir. Je relève la tête, les yeux rougis par des larmes qui refusent de couler et je reprends mon téléphone, dans mes contacts, ils se suivent et je dois dire que je n’avais pensé à lui, pas à Elijah, mais à Damon, pourtant, voir son prénom là… Je regardais l’écran en sachant pertinemment qui j’allais appeler, vers qui j’irais pourtant, je n’y arrivais pas. La première raison étant que je ne voulais pas pleurer à nouveau contre lui, dans ses bras et lui montrer que je n’étais qu’une faible femme. La deuxième raison se trouvait à la lettre E, pourquoi avais-je ce sentiment que c’était lui que je devais appeler ? Je fermais les yeux au même moment où mon écran de téléphone devint noir. Je n’avais pas à peser le pour et le contre, d’enlever les pétales d’une fleur pour choisir qui j’appellerais, c’était Damon, parce que lui il savait et que je ne voulais pas entacher ce que penser Elijah de moi. Je reposais ma tête sur mes genoux en repensant à ma vie en général, tous les hommes que j’avais connus, au final, ça c’était mal passé… Bon, à dire vrai, je n’avais connu que deux hommes, un qui m’avait battu toute ma vie, l’autre à qui j’avais détruit le cœur et si c’était pour recommencer ? Ou si cette fois, c’est moi qui aurait un peu plus, que l’on détruirait un peu plus que je ne le suis déjà ? C’était un risque à prendre, mais je n’étais pas du genre à prendre des risques, incapable de savoir comment on fait pour ne pas réfléchir. Le seul risque que j’avais pris dans ma vie, enfin, pas un risque, mais fait quelque chose de fou était de venir ici, de m’établir ici, de parler aux gens et malgré moi, de m’y attacher plus que de raison. « Si Dracula vient hanter vos nuits… » Et si ça n’est pas Dracula, et si ça n’est pas en pleine nuit ? Et si cette plaisanterie voulait simplement dire qu’il était là, de nuit comme de jour ? Et si ça voulait dire qu’il serait présent lorsque je l’appellerais et que c’était sa manière de me faire comprendre qu’il voulait me revoir ? Et si je profitais de cette occasion pour…Pour lui montrer que je lui avais menti sur qui j’étais, que je n’étais pas celle qui pensais que je sois, mais bien quelqu’un d’autre, une fille inintéressante et perturbée. Que j’étais le genre de fille à lâcher un verre sans faire exprès qu’experte en musique ou en histoire ? Pourtant…J’avais été les deux avec lui et j’aimais à croire que la femme que j’étais en sa compagnie n’était pas un mensonge. Je pouvais reprendre ma vie à zéro, c’est ce que j’avais fait, ce que je tentais de faire. Comment une personne peut arriver à tirer le meilleur de nous en seulement quelques discussions ? Comment une personne peut nous faire nous sentir en confiance et presque rassurée alors que l’on a vécu dans un monde si sombre que la lumière effraie et éblouie de trop.
Je relevais la tête, repris mon téléphone et regardais à nouveau les deux noms. Etonnamment, je savais quoi faire, c’était un jeu dangereux, mais je savais ce que je devais faire. Le changement, c’est comme le vent, ça ne fait pas de bruit, mais ça arrive. Et ce qui arrivais c’était mon envie de le revoir, de partager un instant avec lui, de me sentir différente.
Un bruit à ma droite m’interpella et je me relevais rapidement, mon instinct m’indiquant d’être vigilante. Pourtant ce qui ressemble être une sonnerie de téléphone retentit à ma gauche, mon visage se tourne au zénith du soleil, une silhouette se dessine et pas n’importe qu’elle silhouette. Son costume impeccable, son visage gravé dans le marbre et son regard perçant. C’est son téléphone… Je regarde le mien, même sans le voir, mon doigt à glisser sur son prénom jusqu’à l’appeler. Je clôture l’appelle et mon regard se débattit dans ma poitrine, si vite à cause de lui, de sa présence, de l’appelle avec Smith, de cette frayeur quelques secondes plus tôt que j’avais cette impression qu’Elijah pouvait entendre mon cœur. Un revers de la main pour tenter d’effacer une larme qui avait coulé par mégarde, isolée et seule dans cette rivière de douleur. Mon regard voulait tout dire et parlait tellement bien pour moi à l’instant. Il y avait la surprise de le voir, si vite, si rapidement, mais tout le monde a le droit de se balader, non ? Même ici, même si quelques semaines plutôt, nous nous étions vus et rencontrés ici et que ça reprenait. Mon cœur explosant de peur et d’une douleur sans nom. Il y a aussi cette imperceptible joie de le voir et la fuite que je vais opérer. Avec tout ça, il pourra aisément lire l’appel à l’aide que mes yeux lancent et que ma bouche n’arrive pas à laisser passer. Si l’envie de lâcher prise est présente et que ses bras me semble être le seul endroit où je serais en sécurité, la fuite est trop tentante, trop rassurante, trop commune, trop quotidienne…
Je savais que c’était lui que je voulais appeler, pour la simple et bonne raison que sa présence me procure un bien fou dont j’ai l’impression ne pas mériter. Je suis incapable de bouger, je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à fuir et je n’arrive pas à aller vers lui. J’ai l’impression que mon monde s’est écroulé lorsque Smith m’a rejeté. Je ne voulais pas qu’il accepte mes excuses, je voulais lui dire la vérité. Je suis en danger, j’ai peur et cette peur a réussi à bloquer mon corps. Je dois ressembler à une idiote et la surprise d’avoir vu Elijah ici finit de détruire les barrières que Smith avait entamées. Mon regard se baisse, pas mon visage, offrant à Elijah le spectacle de larmes silencieuses coulées sur mes joues. Je n’arrive plus à bouger, plus à me controler et toutes les larmes que j’ai retenue ont toujours été bien présente et elles sont là, baignant mon visage dans un liquide dangereux. J’ai honte, mais au fond de moi, je n’ai plus la force de me battre contre moi, contre mes envies, contre le monde entier, j’ai juste envie de hurler, envie que l’on me dise que c’est un mauvais rêve, que je ne risque rien…  Je n’ose plus, à présent, regarder Elijah, honteuse de me montrer à lui dans cet état, pourtant, ne l’avais pas appelé quelques secondes avant ? Les bras ballant, le long du corps, mon cœur battait tellement fort, je m’en voulais d’être ainsi et je n’avais qu’une seule envie, de partir en courant, de prendre mes affaires, de prendre un autre avion et de partir très loin, une fois encore. Pourtant, je sentais son aura m’envelopper, sa douceur, son regard…Mais je n’avais pas le droit de tisser des liens avec lui, ni avec Damon d’ailleurs. Je n’avais pas le droit de les mettre en danger, je n’avais pas le droit de les faire entrer dans ma vie et prendre le risque de construire quelque chose, de me donner un espoir pour le voir ensuite détruit.
- Je crains que ça ne soit pas Dracula qui hante mes nuits…
J’aurais aimé lui dire cette phrase d’une autre manière, lui laissant comprendre que c’était lui qui hantait mes nuits. Que c’était nos discussions qui me faisaient sourire, que son regard me faisait du bien. Au lieu de ça, c’était une autre personne, un peu trop proche familialement parlant qui étaient sans cesse dans ma tête, à hantait chacun de mes pas. Lors d’une banale balade, je crois le voir, j’ai l’impression qu’il m’a retrouvait, qu’il attend, tapis dans l’ombre, le bon moment. Et quand est-ce que ça sera le bon moment ? Ne peut-il simplement pas me tuer ? Ne pouvait-il pas le faire avec les mauvais coups ? Les médecins ne pouvaient-ils pas me laisser mourir et abréger mes souffrances ?  Ma voix avait été un léger murmure, il était assez proche pour l’entendre, je le savais, j’avais fait en sorte qu’il l’entende. Je me pinçais les lèvres, fermant les yeux cette fois pour tenter de retenir ses larmes qui coulaient sans bruit. A chaque larme une blessure de mon père, autant dire que je n’ai pas finis de pleurer. Comme je hais la vis de m’avoir enlevé ma mère, de m’avoir laissé ce monstre, d’avoir fait de ma vie un désert de tout ce qui fait de nous des humains. J’avais tellement peu sourit par le passé…et à présent que j’apprenais à sourire, Smith avait pris contact, avait blessé mon cœur et je me retrouvais devant cet homme, avec mon vrai visage. Le visage de la peur, l’âme détruire, l’aura anéantie. J’aurais voulu qu’il ne voit jamais ce visage, qu’il pense, encore et toujours que j’étais celle qu’il avait déjà vu, pas celle qui se tenait devant lui, la peur au ventre, les joues imbibés de larmes, ne demandant qu’un geste, le suppliant du regard de faire quelque chose et de ne surtout pas me laisser seule.

     


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MessageSujet: Re: Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah   Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah EmptyLun 5 Sep - 18:08


"Ma petite amie, dit-il, je voudrais être seul avec vous dans une île bien tranquille, où il n’y aurait plus ni trouble, ni danger, ni souvenirs hideux."
Your arms are my castle, your heart is my Sky

Voilà une semaine que Donna était venu le rejoindre au manoir pour le visiter. Une semaine qu’Elijah n’avait reçu aucune nouvelle, aucun message lorsqu’il lui avait donné son numéro de téléphone glissé dans le livre de Bram Stoker, Elijah avait espéré que l’irlandaise l’appelle ou au moins lui laisse un message mais rien. La jeune femme devait sans doute être occupé, avoir des choses plus importantes à faire que de passer du temps avec un vampire originel nostalgique, racontant des vieilles légendes à dormir debout. Si vraiment, elle avait apprécié le temps passé ensemble, Donna devait surement être stressé par l’appel qu’elle avait reçu le jour où elle était venue visiter le manoir. En effet après cet appel, son invité n’avait plus été la même, son regard s’était voilé et son esprit était parti ailleurs. C’était comme-ci cet appel avait fait resurgir des vieux démons, des démons d’un passé que l’on cherche à oublier. L’originel connaissait très bien ce sentiment pour l’avoir vécu à plusieurs reprises. Elijah avait donc voulu vérifier sa théorie, vérifier que Donna s’intéressait réellement à lui et que son absence de nouvelle n’était pas du à un désintérêt de sa part mais au fait qu’elle était véritablement occupée. Il avait donc pris la décision quelques jours plus tôt de la suivre. Sans doute, désaprouverez-t-elle la démarche mais qui irait donc lui dire ?

Jusqu’à aujourd’hui, le vampire n’avait rien détecté d’anormal dans la vie de Donna, rien ne semblait la poursuivre outre lui, aucune menace ne semblait peser sur elle pourtant l’irlandaise semblait tout sauf détendu. L’originel avait donc continuer de la suivre pour en découvrir plus, néanmoins il restait le plus possible à distance ne voulant ni être repéré ni pénétrer réellement dans la vie privée de la jeune femme. Elijah était conscient qu’il jouait à un jeu dangereux que n’importe qui désapprouverait mais c’était plus fort que lui, il était mu par ce besoin de protéger Donna. C’est ainsi que ce matin il s’était trouvé à observer Donna réalisant un shooting photo pour plus de sécurité, l’originel s’était positionné dans les bosquets de la forêt aux abords mais ces yeux vampiriques ne loupaient rien de la scène ni de la conversation qui se déroulait entre Donna et le photographe. Rien de bien intéressant jusqu’à ce dernier la questionne sur le bal et sur la nature de leur relation. Qui était cet homme qui connaissait son prénom ? Elijah tenta de faire appel à sa mémoire mais le visage du photographe ne lui disait définitivement rien. Quelques instants plus tard, celui-ci s’approcha de Donna et toucha son bracelet. Sa réaction fut sans appel, le photographe était un vampire. Il devait sans doute le connaitre de réputation, néanmoins ce n’était pas cela qui turlupinait Elijah mais plutôt ce que ce dernier voulait à Donna. Face à cette découverte, Elijah eut un mouvement involontaire, son pieds écrasa par mégarde une branche de bois morte faisant un bruit de craquement qui s’il ne se répercuterait pas dans les oreilles d’un humain, serait sans doute entendu par une oreille vampirique. S’il le photographe recommençait son manège, l’originel n’hésiterait pas à véritablement intervenir cette fois et il n’aurait aucun remords à arracher le coeur d’un vampire qui s’approchait un peu trop de son amie. Être un originel offrait l’avantage de pouvoir tuer un vampire aussi facilement qu’un humain. Heureusement, le photographe reprit son travail comme-ci de rien agissant finalement normalement avec Donna. Le shooting terminé, Elijah s’apprêtait à repartir lorsque le téléphone de Donna sonna celle-ci avait pris la direction du manoir abandonné. Le vampire ne tarda pas à se décider à la suivre pour en savoir plus. Caché derrière les arbres près des ruines, il captait parfaitement la conversation entre Donna et son ami mystère. Visiblement, il avait visité juste lorsqu’il avait imaginé que Donna se sentait en danger. Si elle ne l’était peut être pas aujourd’hui, elle l’avait été à un moment dans sa vie. Son départ d’Irlande était sans doute lié mais pour le moment, Elijah n’avait aucun élément permettant d’alléguer cette thèse.

L’appel ne dura pas longtemps et ne sembla pas se finir dans le sens que Donna souhaitait. Quelques secondes après, elle pleurait doucement assise sur les ruines qu’il lui avait montré quelques semaines plus tôt. L’originel hésitait à la rejoindre, pour la rassurer, lui remonter le moral. Néanmoins est-ce que cela en valait la peine ? C’était un gros risque à prendre, Donna pourrait se douter de quelque chose, se rendre compte qu’il l’espionnait. En effet, le hasard serait trop gros qu’il se retrouve au même moment au même endroit qui se trouvait un manoir abandonné. Elle pourrait prendre peur et décider de ne plus lui parler. Perdu dans ses réflexions, le vampire n’avait pas fait attention que Donna avait saisi son téléphone et lui avait téléphoné. Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que son téléphone vibre puis émette une sonnerie que même une oreille humaine pouvait capter. Merde jura intérieurement Elijah, il était démasqué, qu’il le veuille ou non il devait la rejoindre. Peut-être croirait-t-elle au hasard ? Il n’avait pas le choix, il devait l’espérer.

L’originel s’avança à sa rencontre essayant de paraitre le plus calme possible, réfléchissant au meilleur moyen d’aborder Donna. Rapidement ses pas le conduisirent devant la jeune femme au visage rougi d’avoir pleuré. Doucement, Elijah décida de s’installer à ses côtés, une fois installé il lui tendit le mouchoir qui se trouvait dans la poche de son costume. S’il avait pu, il l’aurait pris dans ses bras mais il n’osait pas, cette femme lui faisait définitivement perdre tous ses moyens. Toutefois, il ne pouvait définitivement pas la laisser dans cet état la lorsqu’elle lui révéla que ce n’était pas dracula qui hantait ses cauchemars. Elijah eut un pincement au coeur, par cette phrase elle faisait référence à leur petite discussion de l’autre jour.

- «  Chacun a un monstre qui hante ses nuits parfois c’est une personne, d’autrefois c’est simplement notre conscience et puis certains sont plus agressifs que d’autres ».

Décidant qu’il ne pouvait la laisser ainsi seul dans son malheur, l’originel glissa lentement sa main dans le dos la rapprochant de lui dans une tentative de la rassurer et de lui remonter le moral. Il sentait que Donna avait besoin de se confier. Chacun un jour ressent ce trop plein d’émotions et le seul moyen de s’en purger et de parler. Il serait là pour Donna si elle le voulait.




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MessageSujet: Re: Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah   Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah EmptyMar 6 Sep - 17:45


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J’étais contente de le voir, mon cœur me le confirma. Depuis notre dernière rencontre quelque chose avait changé, sans doute avec l’appui des paroles de Damon. Pourtant, mon être n’était pas à la fête, je n’avais même pas le courage de lui sourire alors que sa simple présence me ravissait. A l’instant, je bénissais le Destin de cette rencontre fortuite. Certes, il n’aurait pas été ici, j’aurais pu me calmer et il ne m’aurait pas vu dans cet état, mais il était là et j’avais besoin de quelqu’un…pour ne pas dire que j’avais besoin de lui. Sans un mot, avec la délicatesse que je lui connaissais, il prit place avec moi, à mes côtés et je baissais la tête, honteuse de me présentait ainsi devant lui. Un infime sourire prit place sur mes lèvres lorsqu’il me donna ce mouchoir, me souvenant de notre dernière visite. Cette fois il avait son costume et cette fois il pouvait me le donner, oui. L’idée de notre précédente rencontre me fit un pincement au cœur. Après m’être blessé, j’étais en train pleurer devant lui. Que devrait-il penser, maintenant ?
- Ca n’est pas juste mes nuits qu’il hante… C’est ma vie entière… Agressif dites-vous…
Je grimaçais et insistais avec dégout sur le mot « agressif » avant de sentir le contact d’Elijah. Un léger sursaut avant de le sentir plus proche que jamais de mon corps. Si nos corps s’étaient frôlés lors de ce concert improvisé, cette fois, nos membres se touchaient et mon cœur s’emballa. Je chassais ces inepties de ma tête, je ne devais pas penser à ce que Damon m’avait dit, ni à ce que je pensais maintenant. Je ne sais pas ce qui me prit, moi de nature très prudente, très pudique, n’aimant pas le contact humain, je me tournais pour venir enfouir mon visage dans son cou, prise d’une violente crise de larmes. Mes nerfs craquaient, mon corps se débattait contre moi-même, je n’avais plus la patience, plus la force de retenir ce que je ressentais. J’avais toujours eu ce besoin de lâcher prise et même si, j’avais parfois tenté de le faire en la présence de Damon, c’était avec lui, avec Elijah que chacune des moindres barrières que j’avais forgées tout au long de ses années de tortures qui venaient d’imploser, me laissant face à mes peurs, à mes doutes. J’osais espérer que ma proximité ne le dérangeais pas, ne l’offusquais pas, c’était la seule chose dont j’avais besoin en ce moment. Cette tendresse et ce contact qui pouvait réchauffer une âme meurtrie comme la mienne. Si on fait le compte, je n’ai été que dans les 3 de trois hommes et des trois, Elijah était celui qui avait une importance particulière, même si ce point, je voulais le combattre aussi. Il était devenu indéniable que maintenant, je ne pouvais cacher l’attirance que j’avais pour lui. Je ne sais combien de minutes je suis resté dans ses bras, enivré par son parfum, bercé par l’aura qu’il dégageait. Toutes les larmes que j’avais refoulées toutes ses années venaient de s’écoulés et je me sentais plus apaisé alors qu’au fond de moi, c’était toujours habité par cette peur, cette haine, cette colère, cette terreur que mon père me faisait sentir.
Je finis par relever la tête, m’éloignant de lui légèrement, le regard rougis par les larmes, perdu dans le vide de la forêt. Ma voix cassait par les sanglots dissipa se silence.
- Je suis désolée Elijah… Désolée d’être dans cet état lamentable… Désolée de sembler aussi stupide… Je me blesse ou je me montre ainsi… Je suis tellement désespérante… Je suis désolée de vous avoir appelé… Je ne savais pas qui appelé… Je dois dire… Je suis contente que le Destin vous ait mis sur ma route…
Sur la dernière phrase, j’avais baissé la voix, presque honteuse et surtout pas très rassurée de lui dire, pourtant, c’était la simple vérité. Je passais le mouchoir de mon historien sur mes yeux, tentant de retrouver une respiration normale. Pourquoi l’avais-je appelé lui ? C’était pourtant tellement évident, criant de vérité, mais je me refusais de me l’avouer, consciente qu’il ne pourrait jamais ressentir ce que je commençais à ressentir pour lui.
- Je suppose que je vous dois la vérité… A chacune de nos rencontres, il y a toujours ce petit quelque chose qui vient noircir ce beau tableau…
Les barrières en moins, j’étais quelques peu plus directs, plus ouverte sur ce que je pensais de lui. Je ne m’en rendais pas compte, je ne voulais pas réfléchir à ce que j’avais à lui dire, il fallait que les mots sortent, qu’il comprenne qui j’étais, ce que j’avais vécu et qu’il décide de partir de lui-même, du moins de ne plus me revoir.
- Je ne sais pas comment dire ça…Même après tout ce temps, je n’arrive pas à en parler sans souffrir… Même Damon n’y change rien… Je sais que vous le détestez, mais Damon a été présent dans ma vie à un moment où j’en avais le plus besoin, à cet instant où mes pensées n’étaient pas des plus joyeuses… Le revoir ici, dans cette ville, trop loin de chez moi… Il est un peu comme le frère que je n’ai jamais eu… Il est ma seule famille...
Je voulais tenter, même si c’était peine perdu de lui montrer un autre visage de ce Salvatore qui occupait une place importante dans mon cœur. Je voulais qu’il comprenne que Damon était quelqu’un de bien, quelqu’un dont j’avais besoin. Je serrais mes mains sur le mouchoir, les yeux perdu dans le vide. Je les serrais tellement qu’elles devinrent blanches et que mon visage se crispa d’une douleur dont je me remémorais.
- Je sais que vous avez dû remarquer ce changement, la fois dernière, après mon appel téléphonique… C’était… mon ancien compagnon. Il ne savait pas si j’étais encore en vie, il voulait des explications quant à ma fuite… Je n’ai pas été totalement honnête avec vous… Je ne suis pas juste partie d’Irlande. J’ai dû fuir ma vie et il en faisait partie… Je n’en suis pas fière, mais je n’avais pas réellement le choix…
Je baissais la tête, comment expliqué que mon géniteur est une ordure qui ne cherche qu’une chose dans ce monde, c’est ma fin ? Je secouais la tête, en parlant de lui, mes souvenirs se bousculaient dans ma tête et les larmes se remirent à couler. J’aurais voulu refaire un geste vers lui, mais je savais que si tel était le cas, je n’arriverais plus à parler et j’en avais besoin… Je savais aussi que je devais finir cette maudite histoire pour lui donner envie de ne plus me revoir, et ça, même si mon être voulait le contraire.
- Les peintures de votre frère…Elles sont merveilleuses… Et quand vous m’avez parlé de votre père…ce que votre frère avait pu vivre… Je pense que lui et moi avons plus ou moins vécut la même chose…
C’était une belle façon de le dire sans passer par la case « mon père est un monstre qui veut ma mort » ? Je me redressais d’un coup, tournant mon visage vers lui. Je ne voulais pas cacher ma détresse, je ne voulais plus rien lui cacher, pourtant, à mesure que mon corps se calmait, mon esprit voulait reprendre le dessus.
- Je suis navrée de vous avoir dérangé… Elijah, vous devriez partir… Je suis désolée, je ne voulais en aucun cas être une perte de temps…
Je fermais les yeux, ne voulant pas plus affronter son regard, ne voulant surtout pas le voir partir. Je savais que je lui devais la vérité, je savais que j’aurais de sa part le soutient dont je manquais cruellement en temps normal, surtout que le Destin s’amusait à nous faire nous rencontrer aussi souvent, pour mon plus grand bonheur.
   


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MessageSujet: Re: Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah   Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah EmptyMar 1 Nov - 15:35


"Ma petite amie, dit-il, je voudrais être seul avec vous dans une île bien tranquille, où il n’y aurait plus ni trouble, ni danger, ni souvenirs hideux."
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Il n'était pas vraiment adepte du contact humain. Pourtant, quand Donna se blotti dans ses bras pour pleurer à chaudes larmes, il ne fit que la prendre contre lui. Il comprenait ce besoin de tendresse et d'écoute. Il respectait ce besoin, bien plus que ce qu'on pouvait l'imaginer. Il aimait avoir ce corps chaud contre le sien, même si l'occasion n'était pas joyeuse. Il sentait les larmes chaudes de Donna glisser dans son cou, et il les laissait aller. Rien ne lui importait plus que soutenir cette femme, en ce moment-même. Lorsqu'elle s'écarta, il crut avoir mal fait. Peut-être qu'il l'avait serrée trop fort, ou bien qu'elle ne voulait plus de lui. Mais, à l'instant où elle ouvrit la bouche, il se tut et écouta la voix qui berçait ses nuits :

- Ca n’est pas juste mes nuits qu’il hante… C’est ma vie entière… Agressif dites-vous… Je suis désolée Elijah… Désolée d’être dans cet état lamentable… Désolée de sembler aussi stupide… Je me blesse ou je me montre ainsi… Je suis tellement désespérante… Je suis désolée de vous avoir appelé… Je ne savais pas qui appelé… Je dois dire… Je suis contente que le Destin vous ait mis sur ma route…

L'originel ne voyait cependant pas les choses tout à fait pareil. Si elle pensait l'avoir dérangé, elle ne devait pas avoir deviné qu'en réalité, il la suivait. Mais bien entendu, elle ne le saurait pas. Non, il n'allait tout de même pas lui dire qu'il la suivait, parce qu'il passerait pour un dangereux psychopathe légèrement possessif. Même si il tenait à elle, sans se l'avouer. Il secouait doucement la tête, comme s'il s'adressait à un enfant qui avait fait une petite bêtise et qui en faisait trop. Elle n'était pas comme ça, du moins il la voyait différemment. Elle ne pouvait peut-être pas voir son point de vue, mais il n'était pas entièrement d'accord avec elle. Et il lui expliqua, doucement, comme s'il avait peur de la brusquer ou de la blesser avec des mots pourtant réconfortants :

- "Donna... Ne pensez pas ainsi... Si le Destin nous a mis sur la même route, alors c'est qu'il voulait que je vous voit ainsi..."

Ce n'était peut-être pas la meilleure chose à dire. Mais en tout cas, c'était purement et simplement ce qu'il ressentait. Si on omettait le fait qu'il vivait depuis une dizaine de siècles, bien entendu, c'était simple. Sinon, il avait usé de son savoir et de son expérience pour trouver les bons mots, et si elle le savait, elle comprendrait peut-être que pour lui, le Destin était devenu une chose bien floue et complexe. Mais bon, il ne dévoilerait pas sa véritable nature à cette douce et tendre humaine. Cela lui ferait sûrement peur, et elle fuirait probablement. Comment auriez-vous réagit si quelqu'un dont vous veniez de vous jeter dans les bras vous avouait qu'il était un vampire originel et qu'il avait 1036 ans ? Vous auriez peur et vous prendriez la fuite. Donc il avait bien raison de garder le secret. Il écouta sa demoiselle parler, toujours en larmes :

- Je suppose que je vous dois la vérité… A chacune de nos rencontres, il y a toujours ce petit quelque chose qui vient noircir ce beau tableau… Je ne sais pas comment dire ça…Même après tout ce temps, je n’arrive pas à en parler sans souffrir… Même Damon n’y change rien… Je sais que vous le détestez, mais Damon a été présent dans ma vie à un moment où j’en avais le plus besoin, à cet instant où mes pensées n’étaient pas des plus joyeuses… Le revoir ici, dans cette ville, trop loin de chez moi… Il est un peu comme le frère que je n’ai jamais eu… Il est ma seule famille...

Damon, encore et toujours lui. Quand est-ce-qu'elle comprendrait qu'il n'était pas fréquentable, et qu'elle s'en voudrait de lui avoir fait confiance ? Il voulait lui ouvrir les yeux, mais si il faisait ça, il savait qu'elle saurait qu'il était aussi un vampire. Et elle aurait peur de lui. C'est pour ça qu'il ne disait rien, qu'il laissait couler. Mais à l'entente de ce nom, et de ses "bonnes actions" auprès d'elle, il ne put pas s'empêcher de serrer les poings. Lui, si calme, si tranquille auprès de Donna, n'aimait pas ce vampire à la noix qui lui volait celle qu'il aimait. Et qu'elle parle de lui comme d'un frère, cela le répugnait. Il avait envie de faire disparaître ce nom, ce visage, cette personne de la tête de Donna. Mais elle serait malheureuse sans lui, alors il ne faisait rien pour les séparer. Le Destin ferait bientôt comprendre à la demoiselle qu'elle avait tort de croire en Damon.

- Je sais que vous avez dû remarquer ce changement, la fois dernière, après mon appel téléphonique… C’était… mon ancien compagnon. Il ne savait pas si j’étais encore en vie, il voulait des explications quant à ma fuite… Je n’ai pas été totalement honnête avec vous… Je ne suis pas juste partie d’Irlande. J’ai dû fuir ma vie et il en faisait partie… Je n’en suis pas fière, mais je n’avais pas réellement le choix… Les peintures de votre frère…Elles sont merveilleuses… Et quand vous m’avez parlé de votre père…ce que votre frère avait pu vivre… Je pense que lui et moi avons plus ou moins vécut la même chose…

Alors comme ça, son père aussi lui avait voulu du mal. Et à ce qu'il comprenait, il lui en voulait toujours. Sinon, pourquoi est-ce-qu'il continuerait de la hanter ? Elle avait fuit son ancienne vie, celui qu'elle aimait, à cause d'un homme dérangé et violent ? Eh bien, il ne comprenait que trop bien ce qu'elle pouvait ressentir. Il passa une main sur le bras de la demoiselle, lui offrant par la même occasion du réconfort et du calme. Il voulait lui faire comprendre qu'il était là pour elle, si elle avait besoin de parler, de partir ou même juste de pleurer. Parfois, laisser s'échapper ses larmes était un véritable soulagement, une libération totale. Pour elle, il serait tout ce qu'elle voudrait de lui. Un ami, un confident, un petit ami, un mari. Il ferait tout pour elle. Tout sauf ce qu'elle lui demanda ensuite :

- Je suis navrée de vous avoir dérangé… Elijah, vous devriez partir… Je suis désolée, je ne voulais en aucun cas être une perte de temps…

L'originel resta immobile quelques secondes. Elle se débarrassait de lui, comme ça ? Alors qu'elle venait de se confier, de se jeter en larmes dans ses bras ? Impossible de l'abandonner seule ici. Il refusait nettement de partir, pas en la laissant dans un tel état. Quel homme pourrait, en voyant une si belle femme pleurer, passer son chemin sans prêter attention à sa détresse ? Certainement pas lui. Il garda un bras autour des épaules de Donna, avant de murmurer d'un ton délicat, digne d'un véritable gentleman :

- "Donna, vous ne me dérangez jamais. Je n'ai rien de prévu, vous ne me faites perdre aucun temps. Au contraire, j'aime bien mieux être ici avec vous."

Oui, peut-être qu'il avait été un peu fort dans ses paroles. Mais elle avait besoin d'entendre ces mots, de se sentir soutenue. Il ouvrait un peu son coeur, juste assez pour ne pas tout dévoiler mais en même temps lui remonter le moral. Elle avait besoin de ça, il le savait. Et il ferait tout ce qu'il pouvait pour qu'elle aille mieux. Restait à voir comment elle allait réagir, après ces quelques mots murmurés comme un secret entre eux, que personne d'autre ne devait savoir. Il espérait seulement ne pas la faire fuir, même s'il doutait qu'elle partirait. La jeune femme semblait attachée à lui, du moins c'est ce qu'il croyait. Il pourrait vérifier ce qu'il pensait.




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MessageSujet: Re: Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah   Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah EmptyMer 2 Nov - 13:35


Your arms are my castle, your heart is my Sky
Elijah&Donna
 
Ses bras s’étaient refermés sur moi. Une couverture de tendresse me couvrit presque aussitôt et ça ne calma pas mes larmes, j’avais besoin de les expulser, mais de le faire avec lui, contre lui. Damon avait peut-être raison, ou pas, sur Elijah, une chose est sûre, si Damon avait raison et qu’Elijah me voyait plus que comme une amie…Moi aussi. Il m’avait laissé le temps de me calmer, sans avoir l’air de me juger. J’avais honte, pourtant, d’être devant lui dans cet instant où je ne savais que pleurer, renifler et où ma voix se casser dans des sanglots, pourtant, il restait. Sa voix, ses gestes, tout était doux. Le destin, disait-il, voulait qu’il me voie ainsi ? Pourquoi ça ? J’avais bien une idée en tête, mais me dire que si c’était le cas, c’était pour un éventuel rapprochement, pour le faire entrer un peu plus dans ma vie. Sa voix me calma presque aussitôt, mon cœur loupa des battements, mais ça me fit du bien et calme certaines larmes qui perlaient encore dans mes yeux.
Son bras autour de mes épaules, je vis et sentis ses poings se serraient. Je savais pourquoi. Je fermais les yeux un instants avant que l’une de mes mains se posent sur ces poings serrer. Je savais qu’Elijah ne voulait pas parler de Damon, je savais qu’à l’énonce de ce nom, Elijah avait une facette qui semblait différente de celle que je connaissais, aussi, sans en rajouter, sans parler plus longtemps de lui, j’espérais que ce geste, ce petit contact lui offrirait le même réconfort qu’à moi. Lorsque ma main se posa sur la sienne, mon cœur loupa un battement et commença à s’accélérer. Je ne pouvais pas nier, pas plus longtemps, mais je ne voulais pas en parler, je ne voulais pas l’écouter. Au fond de moi, j’avais une voix qui criait de partir et le laisser, pourtant… Non… J’étais dans ses bras, nos mains se touchaient… Et je me sentais tellement bien… Malheureuse, pas de sa faute, mais sereine, grâce à lui.
Il n’avait pas parlé. Il avait écouté. Il avait été présent et c’était ce que j’avais besoin d’entendre, de ressentir. Sa voix m’enveloppa et alors que mon cœur s’était doucement calmé, il reprit à battre de plus belle. Je ne savais pas si c’était sa voix, ses paroles, son murmure, sa présence, sa trop proche proximité, ses manières, sa patience… Mon cœur s’emballa et même sans me regarder, je sais que mes joues s’empourprent.
Après avoir pris une profonde inspiration, un sourire perle sur mes lèvres. Jamais ne le déranger ?... Il aime…Il aime être avec moi ? Cette partie de phrase reste dans ma tête, mais malgré tout, mon sourire s’évapore rapidement.
- Elijah… J’ai peur…
Non pas que je ne veux pas lui répondre à ses douces, paroles, mais je n’arriverais pas à lui dire ce que je ressens, alors…Alors je reprends le sujet initial, je ne veux pas qu’il pense que ce qu’il me dit ne me touche pas, alors je resserre ma main sur la sienne pour lui montrer que j’apprécie plus que de raison.
- Quand Smith a réussi à me joindre… Smith est mon ancien compagnon…Quand il a trouvé mon numéro, quand il a réussi à me retrouver…Je me suis sentie tellement coupable de ce que je lui avait fait endurer mais…
Je lâche sa main et met mon visage entre mes mains, ne voulant pas qu’il voit à nouveau mes larmes. Je tremble, parce que je sais que je finirais par avoir raison.
- Mon père…Il va me retrouver, je le sais…
Mon cœur s’emballe, l’énervement commence à me prendre et je relève le visage pour le regarder, le visage rougit.
- J’ai tout quitté pour venir ici ! J’ai quitté mon pays, j’ai quitté mes racines pour venir ici et si Smith me retrouve, alors Jack aussi ! Qu’est-ce que je suis sensé faire ? Attendre ici qu’il vienne me tuer ? Partir et ne jamais pouvoir poser mes bagages ?
Je ferme les yeux et secoues la tête, je n’ai pas envie de refaire ce que j’avais fait il y a quelques mois et je le regarde à nouveau, je sais qu’il ne va pas aimer que je reparle de Damon, mais si je dois être honnête, autant l’être totalement.
- Damon, je l’ai rencontré là-bas, un soir avant que je ne quitte mon père… Il m’a demandé de venir vivre à la pension pour me protéger de mon père… Je sais ce que vous pensez, mais il a été un point d’ancrage pour moi.
Je regarde droit devant moi, je n’ose pas le regarder. J’en ai peut-être trop dit ? Et s’il partait ? Non, il ne partirait pas, il me l’avait dit et l’avoir près de moi me faisait du bien.
- Je suis désolée…
 


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MessageSujet: Re: Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah   Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah EmptyDim 20 Nov - 3:25


"Ma petite amie, dit-il, je voudrais être seul avec vous dans une île bien tranquille, où il n’y aurait plus ni trouble, ni danger, ni souvenirs hideux."
Your arms are my castle, your heart is my Sky

- Elijah… J’ai peur… Quand Smith a réussi à me joindre… Smith est mon ancien compagnon…Quand il a trouvé mon numéro, quand il a réussi à me retrouver…Je me suis sentie tellement coupable de ce que je lui avait fait endurer mais… Mon père…Il va me retrouver, je le sais… J’ai tout quitté pour venir ici ! J’ai quitté mon pays, j’ai quitté mes racines pour venir ici et si Smith me retrouve, alors Jack aussi ! Qu’est-ce que je suis sensé faire ? Attendre ici qu’il vienne me tuer ? Partir et ne jamais pouvoir poser mes bagages ? Damon, je l’ai rencontré là-bas, un soir avant que je ne quitte mon père… Il m’a demandé de venir vivre à la pension pour me protéger de mon père… Je sais ce que vous pensez, mais il a été un point d’ancrage pour moi. Je suis désolée…

La contact de la main de la jeune femme sur la sienne lui fit du bien. Loin de rejeter son geste, il avait même opté pour un léger sourire qui confirmait bel et bien qu'elle avait fait le geste qu'il espérait. Il ne cessait de lui apporter tout le réconfort qu'il pouvait, sans pour autant dépasser les limites. Un calme se dégageait de lui, malgré le fait que, dès que la main de la demoiselle s'enleva, son poing se serra. Comme un réflexe. Une menace, pour celui qui oserait faire du mal à Donna. Mais aussi un geste de protection envers Donna, une promesse de la défendre. Et enfin un réflexe lorsqu'elle évoqua Damon. Encore et toujours lui. Il ferma lentement les yeux, respirant le plus calmement possible.

Il gardait son calme, même si il n'aimait pas cet homme. Il prenait sur lui, voulant principalement être gentil pour Donna. Pour elle, il était prêt à se calmer, à entendre le nom de son ami (à elle), à l'écouter parler de lui. Pas à tout bout de champ, mais il était prêt à faire des efforts pour qu'elle soit le plus heureuse possible. N'était-ce pas le devoir d'un homme ? Rendre les femmes, et surtout la femme dont il était épris, heureuses ? C'était son point de vue, celui qu'il appliquait. De la même sorte qu'il ne tuait pas les humains seulement pour son plaisir. Trop de respect, et les autres ne comprenaient pas totalement son point de vue. Mais tant pis, il vivait sa vie comme il l'entendait. Il était un adulte, non ?

Finalement, le silence s'installa. Un silence reposant, un silence durant lequel le vampire ne lâchait pas ses yeux de l'herbe devant lui. Un silence durant lequel il ne desserra pas le poing, ses muscles se refusant à obéir à cet ordre venu de son cerveau. Comme si c'était trop compliqué pour lui. Pourtant, il était calme, et cela se ressentait dans sa respiration détendue. Il n'était certes pas content de parler entre autres de Damon, mais il était assez mature et assez intelligent pour passer outre ce petit détail. De toute façon, il allait bien devoir apprendre à être conciliant s'il voulait être avec la charmante demoiselle qui se tenait à ses côtés. Il brisa le silence d'un murmure qui se voulait rassurant :

"Ne t'en fais pas... Tu n'es pas seule... Je suis là, et puis... Il y a Damon aussi. Même si je ne te cache pas que je ne l'apprécie pas, tu tiens à lui et je ne veux pas t'empêcher de le voir. Tant que vous êtes heureuse..."

Il avait volontairement mélangé le tutoiement et le vouvoiement, créant une sorte d'intimité entre eux. Il se rapprochait lentement d'elle, sans forcer. Libre à elle de voir les choses comme elle le désirait, mais il ne lui voulait pas le moindre mal. Et cela se voyait, sinon pourquoi l'aurait-il prise dans ses bras ? Pourquoi l'aurait-il réconfortée ?




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Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah Tumblr_m305zdhVv01r4r0y7o4_500
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Donna Holloway
Donna Holloway
MessageSujet: Re: Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah   Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah EmptyMer 23 Nov - 23:34


Your arms are my castle, your heart is my Sky
Elijah&Donna
 
Avait-il souri quand nos mains se sont rencontrés où avais-je rêvé et espérer qu’il fasse ce geste ? L’aura spéciale qui se dégageait de lui, une aura qui m’enveloppait, à mesure que nous étions proche, si proche. Une aura qui calmait mon cœur qui n’avait fait, jusqu’alors que s’emballait. Je ne pouvais pas le regarder longtemps, je ne pouvais pas poser mon regard sur lui. Il y avait ce petit quelque chose qui m’attirait et qui me mettait honteuse. J’avais honte de me montrer ainsi devant lui.
Chez Elijah, il y avait quelque chose d’étonnant. Il n’aimait pas Damon, ils se haïssaient. Elijah m’avait demandé de ne plus en parler, m’avait dit que le sujet était clos, pourtant…Aujourd’hui, cela semblait différent.
J’en venais à réfléchir à ma vie et j’avais peur. Et si Smith venait à parler de moi à un inconnu et si cet inconnu était Jack ? Et si Jack me retrouvait ? Et si Jack revenait pour me punir d’avoir fui deux fois ? Et s’il me tuait ? Et si je devais partir…Je fermais les yeux en baissant la tête. J’avais un lourd choix à faire, rester et prendre le risque de m’attacher un peu plus à eux, à Damon, à Elijah…Continuer de travailler avec Rebekah, m’établir ici où…Où fuir pour la troisième fois. Prendre mes affaires, vider mon compte en banque, partir, fuir, et quitter ce pays. Je ne devais pas m’attacher, je n’avais jamais pu et je ne pourrais pas. Smith avait été le premier pour qui j’ai eu ce sentiment étrange que l’on appelle Espoir et maintenant, je venais de le briser. Je lui avais fait mal, comme Jack m’avait fait mal. Comme il me l’avait appris.
La voix d’Elijah me tira de ma torpeur et mon cœur loupa un battement et une drôle de sensation me prit au ventre lorsque j’entendis « tu ». Je relevais la tête, lentement, écoutant sa voix, sa douce et calme voix. Ses mots… « Tu n’es pas seule », « Je suis là » …J’ouvris les yeux pour les poser sur lui. Ça ne pouvait pas être une erreur, parce qu’au fond de moi, je savais qu’il ne faisait jamais d’erreur. Ce qui sous entendait qu’il avait fait exprès et que, d’une certaine manière, nous venions de passer un autre stade…Pourtant, le dernier vouvoiement me mit le doute, mais je ne m’en occupais guère, ses paroles m’avait fait du bien.
Pourtant… « Je ne peux pas t’empêcher de le voir »… Pourquoi y voyais-je autre chose ? Pourquoi voyais-je plus loin. Je ne sais pas ce que j’y vois vraiment, mais je vois plus loin, oui…
- Elijah…Je suis contente de vous l’entendre dire… J’apprécie…J’apprécie nos moments passés ensemble… Je sais que tu…vous ne l’aimez pas…Et je sais que maintenant, vous comprenez pourquoi il a une telle importance…
Le silence s’installa à nouveau entre nous et mon cœur s’emballa à nouveau. Plus rapidement, plus fort, comme s’il voulait sortir de ma poitrine. Je commençais à jouer avec mes doigts, nerveusement avant de me lever, rapidement, d’un bond, comme si le sol me brulait. Je me suis mise à faire les cents-pas, ma robe s’animait avec le vent et ma marche. Les larmes me revinrent aux yeux.
- J’ai pensé qu’en venant ici… Je serais sauvée… Ce jour-là, quand je l’ai vu…J’ai voulu protéger Smith, j’ai voulu me protéger et je me suis dit qu’en partant, qu’en prenant le premier avion, tout le monde serait sauvé.
Je finis par m’arrêter de marcher, les épaules voutées, comme si le poids du monde y été représenté. « Je suis là… ». « Tu n’es pas seule »… Je relevais mon regard vers lui, les larmes emplissaient mes yeux à nouveau.
- Je ne veux pas qu’il me retrouve…
Mon regard le suppliait de ne pas me laisser seule, de me rassurer à nouveau. Je m’étais mis totalement à nue devant lui en lui expliquant ma vie et mes peurs. J’avais besoin de son amitié, comme de celle de Damon. J’avais besoin qu’ils soient là pour moi, j’avais besoin, pour une fois dans ma vie, de compter sur quelqu’un et pas sur mes craintes.
Aussi étonnamment que ça puisse paraitre. Je ne me souvenais pas s’il avait bougé, s’il avait fait quelque chose, dit quelque chose. Mon cerveau c’était comme bloqué et je ne saurais jamais ce qui m’a pris de lui dire ça.
- Venez…Venez diner chez moi…Un jour prochain…
Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas. Je sais que ça n’était pas le moment, le bon moment, que ça n’était pas dit de la meilleure des meilleures des manières et que l’instant ne prêtez pas pour ça, mais… Je l’avais dit, c’est tout.

 


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Your arms are my castle, your heart is my Sky - Elijah

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